La cataracte "sous-capsulaire-postérieure" est assez fréquente et très handicapante (c'est aussi la plus difficile à photographier !). L'opacité du cristallin s'étale ici contre sa face postérieure, granitée, irrégulière, parfois comparée à du sucre mouillé ; elle provoque des phénomènes de diffraction extrêmement gênants car elle précède juste le foyer optique de l'œil, où se croisent les rayons lumineux et s'inversent les images avant d'aller se focaliser sur la rétine.

En "rétro-illumination", les opacités apparaissent à droite de la bande lumineuse verticale, comme des sortes de micro-cloques contenues dans une petite zone irrégulière :

Celle-ci (un peu floue mais démonstrative) s'étend comme une toile d'araignée autour et au-dessus de la lumière centrale :

À fort grossissement et en éclairage latéral (fente lumineuse à droite), cette cataracte ressemble à une surface crayeuse :

À très fort grossissement, cette cataracte sous-capsulaire-postérieure est peu étendue (d'un diamètre d'environ 2 millimètres), mais bien centrale et fort invalidante :

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